Notre équipe développe une approche translationnelle afin de mieux comprendre l’implication du muscle squelettique dans la physiopathologie des maladies chroniques acquises (diabète de type 2, bronchopneumopathie chronique obstructive, insuffisance rénale chronique) et héréditaires (dystrophie facioscapulohumérale). Notre équipe possède une expertise en recherche clinique et fondamentale dans les domaines de l’inflammation, du stress oxydant, et de la régénération musculaire, et dans ce cadre, nous avons développé des modèles d’études originaux tels que les biopsies tissulaires humaines et les cultures primaires de cellules souches musculaires et adipeuses.
Liste des Membres de l’Équipe N°3
Identification des mécanismes moléculaires de
l’insulinorésistance : rôle de l’immunité innée
Ces dernières années l’incidence de l’obésité et des troubles métaboliques associés a considérablement augmenté, l’obésité est aujourd’hui considérée comme une pandémie. En France, en 2014, 33% de la population adulte est en surpoids [25 kg/m2 ≤ IMC (Indice de masse corporelle : Poids/taille2) <30 kg/m2] et 15% est obèse [IMC> 30 kg/m2 et 4 millions de personnes sont diabétiques. L’obésité est associée à plusieurs problèmes de santé: insulino-résistance (IR), diabète de type 2 (DT2), stéatose hépatique et certains cancers.
La dysfonction musculaire dans la BPCO : phénotypes,
mécanismes moléculaires et réponses aux approches thérapeutiques
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire pour laquelle la dysfonction musculaire périphérique est une conséquence systémique importante en terme d’intolérance à l’effort, de qualité de vie amoindrie et de taux de survie plus faible. Nous développons actuellement des études translationnelles afin d’évaluer les mécanismes impliqués dans cette dysfonction musculaire et dans les réponses à court terme à différentes approches thérapeutiques.
Rôle du stress oxydant et de l’inflammation dans la
physiopathologie de l’insuffisance rénale chronique : conséquences sur la fonctionnalité du muscle squelettique et sur l’apparition de calcifications vasculaires
La forte augmentation de l’incidence de la maladie rénale est liée d’une part au vieillissement, qui conduit à d’autres maladies chroniques, et d’autre part à une augmentation de la mortalité et de la comorbidité en raison d’un risque élevé de maladie cardiovasculaire (CV). Il est maintenant bien reconnu que le stress oxydant (SO) et l’inflammation, qui sont liés par des boucles d’amplification, sont des éléments fondamentaux de la physiopathologie du syndrome complexe de malnutrition-inflammation (MICS) contribuant à aggraver le devenir des patients insuffisants rénaux chroniques (IRC).
Identification des mécanismes physiopathologiques dans le cas de la pathologie FSHD
La FSHD est une maladie très hétérogène caractérisée par des altérations variées incluant une faiblesse des muscles striés squelettiques, une inflammation, une fibrose, une augmentation de la fatigabilité, une altération de la fonction vasculaire et cardiaque, et des symptômes non musculaires. La FSHD est une maladie autosomique dominante due à la réduction d’un nombre de copies de répétitions d’ADN D4Z4 au locus 4q35 du chromosome 4. La contraction D4Z4 est associée à des changements épigénétiques qui affecteraient l’expression de gènes à potentiel myopathique.
Cellules souches et régénération du tissu musculaire
Au cours de la régénération du muscle squelettique, les processus qui contrôlent l’immaturité cellulaire et l’engagement de la cellule souche musculaire immature dans la différenciation sont extrêmement importants. Ces changements d’états cellulaires ont aussi des répercussions sur l’efficacité des approches de thérapie cellulaire.
Dans ce contexte, nos projets de recherche visent à identifier les mécanismes moléculaires et cellulaires qui gouvernent l’hétérogénéité et la survie de la cellule souche afin d’optimiser sa capacité à régénérer le tissu musculaire humain.
Liste complète des publications de l’équipe N°3 (depuis 2014)